30 refuges sont situés dans la zone centrale du Parc National des Ecrins. Ceux-ci peuvent constituer un but de randonnée, mais aussi un point de passage pour aller plus haut, vers les cols ou sommets ! Les premiers refuges de montagne étaient de simples abris, bivouacs sous des rochers ou dans des endroits propices (replats). Les emplacements étaient connus des bergers, chasseurs, alpinistes et se transmettaient par le bouche à oreille. Sous l’impulsion des alpinistes Anglais, le développement des refuges se fait dans la seconde moitié du XIXe siècle d’abord côté Mont Blanc puis s’étend dans les autres massifs alpins, notamment dans les Ecrins. A l’origine, de construction précaire en bois et ou pierres, ils étaient ouverts à tous. Aujourd’hui, ce sont des édifices solides, bien souvent gardés et donc payants avec nécessité de réserver sa couche en pleine saison sous peine de devoir dormir dehors !
C’est sans doute en 1779, au Montenvers à 1913m d’altitude, que le premier refuge en pierre est construit. En 1853, c’est le refuge des Grands Mulets (3050m) qui ouvre la construction des refuges de montagne, étapes pour accéder aux sommets. En Oisans, il faut attendre 1877 pour voir les premiers refuges avec Cézanne et l’Alpe de Villar d’Arène, le Châtelleret et le Carrelet en 1882, la Lauze (Evariste Chancel) et Tuckett en 1886, le Pelvoux en 1891, le Promontoire en 1901, Carron (Ecrins) en 1903, l’Aigle en 1910, …
Pour partir à leur découverte, RV sous l’onglet Randonnées puis Refuges des Ecrins