Un peu plus !

Petite histoire d’un amateur …

Année 1978 (20 ans !), lors d’une balade au dessus des 2 alpes, j’ai aperçu un massif sauvage et cela a été le coup de foudre ! Ce massif aux pointes acérées et aux vallées profondes s’appelait l’Oisans …

Avec mon frère, on s’est rapidement aventuré à l’intérieur de cette région pour tenter d’en gravir toutes les cimes, d’en connaitre toutes les vallées, tous les cols, tous les recoins, … Que d’ouvrages lus sur ces montagnes d’Oisans pour en apprendre tous les chemins qui menaient vers ces cimes, toutes les histoires héroïques d’ascension ! Nos premiers pas « d’Oisaniste » ont été difficiles car on avait tout à découvrir et aucun bagage technique.  L’apprentissage s’est donc fait sur le terrain, été comme hiver et non sans frayeur. Je me rappelle d’ascensions encordées à la taille, de couloirs de glace gravis avec une seule broche, d’escalade où il y avait un piton tous les 10 mètres et encore fallait-il le trouver, un gros sac, de grosses pompes, … Les nombreux WE passés dans ce massif à parcourir les sommets nous ont passionné pendant plus de 10 ans. Mais à l’aube des années 90, il était s’en doute temps de passer à autre chose car je poussais ma passion à faire quelques courses en « solo » et STOP !

1988, la parution du topo « les 60 escalades les moins pires de l’Oisans » a été comme un déclic et dès 1991 le nombre de voies nouvelles à plus que doublées. Enfin des longueurs équipées avec de bons spits, de bons relais, sur des falaises ensoleillées, sur du bon rocher, … et cette explosion de voies nouvelles (merci M. Cambon) va perdurer durant toutes les années 90. Avec Katty et parfois Jean Noël comme compagnons de cordée, on a réalisé bon nombre de ces voies en Oisans et bordure (Cerces, …) .

Nouveau changement avec la décennie 2000, grimpe décontractée sur les sites écoles, des randonnées à pied ou en VTT , pratique d’activités plus propices à moins d’engagement !

L’équipement de voies d’escalade en falaise démarré avec Jean Noël dans les années 95, notamment à Crept avec l’ouverture de nouveaux secteurs « la jonction », « merci le vie », « travaux d’hercule » ; mais aussi dans d’autres falaises à Essieu, Omblèze, au Boffi, …, puis au Ponteil « secteur HotRoc » se poursuit aujourd’hui avec Katty sur St Crépin. J’en profite pour rappeler que c’est 100% du bénévolat (aucune rémunération) et que cela se fait sur notre temps libre !

En conclusion, vive les spits de 12 qui balisent et sécurisent nos chemins verticaux et nous permettent de se sentir fort …

Bernard – juin 2015

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